L’alimentation occupe la 3ème place des postes les plus émetteurs de gaz à effet de serre soit 22% de l’empreinte carbone derrière le transport (30%) et le logement (23%).
Nous souhaitons répondre à plusieurs de vos questions sur comment concilier le manger mieux et le manger responsable, alors que les enjeux climatiques et environnementaux sont aujourd’hui au cœur de nos priorités.
- Comment savoir, à titre individuel, s’il est possible d’avoir un impact ?
- Comment repérer les aliments qui, dans notre consommation, ont une empreinte carbone plus élevée ?
- Comment définir si nous avons une marge de manœuvre, sans se mettre à risque de déficits nutritionnels ?
Pour répondre à ces questions, commençons par identifier les aliments avec la plus forte empreinte carbone. L’infographie ci-dessous est particulièrement visuelle.
Manger avec conscience écologique de manière pratique et informée, c’est le sujet de notre nouvelle NewsBetter. Retrouvez nos conseils et nos recommandations sur comment allier une consommation raisonnée et une consommation saine. Une fiche mémo avec des conseils pratiques sur le plus important à retenir et à appliquer. C’est ici ! 👇
🐄 La viande rouge
La production de viande rouge est l’une des principales causes d’émissions de gaz à effet de serre (GES)pour plusieurs raisons :
- L’élevage de bétail est responsable d’une grande partie de la déforestation, ce qui entraîne des émissions de GES supplémentaires.
- Les vaches produisent du méthane, un gaz qui est 25 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2) en termes d’effet de serre.
- Près de 40 % des céréales produites et récoltées dans le monde servent à nourrir le bétail. Cette production demande beaucoup d’énergie, et donc toujours plus de CO2.
👍 Les conseils 1Food1Me :
. Alterner repas avec viandes et repas végétariens : cela constitue déjà un geste fort pour la planète !
. Limiter la consommation de viande : 2-3 fois par semaine.
. Privilégier la volaille.
. Alternez avec les œufs, les poissons (notamment les petits poissons gras) et les légumes secs.
. C’est appliquer ainsi les recommandations santé de l’ANSES qui insiste sur la nécessité de limiter la consommation des viandes, hors volailles, et plus encore des charcuteries.
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🥛 Les produits laitiers
La production de produits laitiers nécessite beaucoup d’eau et d’énergie, ainsi que des quantités importantes d’aliments pour les animaux.
Le lait de vache est également associé à des émissions de méthane.
Les apports en calcium, en protéines et en autres nutriments des produits laitiers en font néanmoins des produits santé.
La règle du « Juste ce dont on a besoin » s’applique alors et suit les recommandations santé officielles.
👍 Les conseils 1Food1Me :
. Consommer 0 à 2 produits laitiers par jour
. En consommer en petites portions
. Varier de produits laitiers : par exemple, un jour avec un yaourt le matin et une portion de fromage (30g à 50g selon le type de fromage) le midi, un autre jour avec un verre de lait. Varier les types de yaourts, de lait, de fromages.
. À noter : le fromage râpé et la crème, ajoutés dans des préparations, comptent dans la consommation totale journalière de produits laitiers.
🍫 Le chocolat
Il est malheureux de l’apprendre ! Toutes les étapes de la production du chocolat émettent des gaz à effet de serre :
- Culture et récolte du cacao : 70% des émissions de CO2 du chocolat viennent de la production du cacao. qui nécessite beaucoup d’eau. La production de cacao participe de façon non négligeable à la déforestation.
- Transformation en chocolat.
- Transport et emballages.
👍 Les conseils 1Food1Me :
. Ne consommer que du chocolat noir. D’après la base carbone de l’ADEME, le chocolat noir émet 20% de CO2e en moins que le chocolat au lait. Le chocolat blanc est le plus émissif en raison des ingrédients qui y sont ajoutés et de la présence de lait de vache.
. Privilégier le chocolat labellisé et éthique : qui n’a pas provoqué de déforestation. Cela vaut la peine de lire les étiquettes et de se renseigner sur les modes de production des marque.
☕ Le café
Quel que soit le mode de préparation du café, le processus de production des grains de café contribue largement à son empreinte carbone en raison de l’irrigation intensive, des systèmes de fertilisation et des pesticides adoptés.
👍 Le conseil 1Food1Me :
. Une consommation modérée de café de 0 à 2 tasses par jour peut tout à fait intégrer un régime alimentaire responsable.
🥭 Le fruit qui vient de loin, et qui n’est pas de saison
La mangue est un fruit tropical encore largement importé par avion. Elle compte ainsi parmi les fruits à l’impact carbone le plus élevé : à savoir 14,9 kg de CO2e pour 1 kg !
Par ailleurs, on le sait, lorsqu’un fruit est cultivé hors saison, il nécessite des techniques de culture intensives qui contribuent à augmenter l’empreinte carbone du produit.
Dur de se passer de tomates en hiver, et pourtant le graphique ci-dessous est clair : voyez la différence d’impact CO2 entre une tomate ou une fraise produite hors saison comparé à l’impact en saison.
Si des fruits comme les fraises ou les tomates sont cultivés en saison, ils peuvent être produits localement, et sans avoir besoin de ces techniques intensives, car ils sont naturellement adaptés aux conditions climatiques locales. Cela réduit fortement l’empreinte carbone de ces fruits.
🍔 Les produits transformés
Les produits transformés ont tendance à avoir une empreinte carbone plus élevée en raison de leur forte consommation d’énergie pour leur production, leur transformation, leur emballage et leur transport.
Ces produits peuvent également encourager le gaspillage alimentaire (avec par exemple des emballages aux portions plus grandes).
👍 Le conseil 1Food1Me :
. On est accompagné à manger moins transformé avec 1Food1Me.
. Doser l’équilibre (c’est à dire l’excès ou le déficit) de ses apports en gras issus de sa consommation en produits industriels ou transformés, c’est possible avec le Bilan 1Food1Me.
A retenir, et un test à vous proposer :
📝 A retenir
. Le premier levier permettant de réduire l’impact carbone de notre alimentation est certainement d’acheter moins, de réduire le gaspillage, et de manger juste ce dont nous avons besoin. Et puis :
✅ Opter pour des aliments à empreinte carbone plus faible : les fruits, les légumes, les légumineuses, les céréales complètes ont tous une empreinte carbone plus faible que la viande rouge et les produits laitiers, qu’il faut néanmoins continuer à consommer avec modération. Essayer de faire plus de repas végétariens ou végétaliens.
✅ Réduire la consommation de produits transformés : les principaux produits transformés sont les produits céréaliers, de boulangeries, les boissons, les plats touts préparés.
✅ Choisir des aliments produits localement : ils ont tendance à avoir une empreinte carbone plus faible car ils n’ont pas besoin d’être transportés sur de longues distances. De bonnes alternatives locales existent dans les épiceries et les marchés fermiers.
✅ Consommer des fruits et légumes de saison : 75% des français déclarent manger des tomates en hiver selon Impact CO2. Or, cela implique de les faire pousser dans des serres chauffées, ou de les faire voyager ce qui émet beaucoup de C02.
Ainsi informés, et si diminuer l’empreinte carbone de son alimentation n’était pas si compliqué, en plus de s’inscrire dans un modèle alimentaire bon pour votre santé ?
Qu’est-ce que l’empreinte carbone de l’alimentation ?
L’empreinte carbone est indiquée en : grammes de CO2 rejetés par 100g de produit (gCO2/100g).
50gCO2/100g signifie que : 50g de CO2 ont été rejetés dans l’atmosphère pour produire 100 g du produit en question.
Cette empreinte est complétée par l’Éco-score®*, un indicateur d’impact environnemental des produits alimentaires. Il classe les produits en 5 catégories (A, B, C, D, E), de l’impact le plus faible, à l’impact le plus élevé.
L’impact environnemental inclut plusieurs facteurs sur la pollution de l’air, des eaux, des océans, du sol, ainsi que les impacts sur la biosphère.
* La marque ECO-SCORE® est une marque déposée et propriété de l’ADEME.
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Le nouveau programme d’abonnement 1Food1Me vous permet d’adopter de nouvelles habitudes de vie et d’alimentation afin de maximiser votre énergie, améliorer votre performance physique ou encore perdre du poids, et contribuer à prévenir des problèmes de santé.
L’alimentation est le facteur de risque numéro 1 des maladies chroniques, et le principal levier pour optimiser la santé humaine. Mettre en place des changements durables, bons pour la santé, c’est le faire en gardant le plaisir de manger et en se faisant confiance, et c’est une pratique que l’on sait accompagner. 1Food1Me :
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Références :
- L’empreinte carbone des aliments : https://blog.lafourche.fr/empreinte-carbone-des-aliments
- Notre alimentation, c’est combien de gaz à effet de serre (GES) ?
https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/notre-alimentation-c-est-combien-de-gaz-a-effet-de-serre-ges - L’éco-score® : https://docs.score-environnemental.com/
- L’ADEME : https://www.ademe.fr/
- L’empreinte carbone de la viande : https://www.wenow.com/2021/06/07/empreinte-carbone-de-la-viande/
- L’Anses actualise les repères de consommations alimentaires pour la population française : https://www.anses.fr/fr/content/l%E2%80%99anses-actualise-les-rep%C3%A8res-de-consommations-alimentaires-pour-la-population-fran%C3%A7aise
- MangerBouger.fr : Aller vers une consommation de produits laitiers suffisante mais limitée https://www.mangerbouger.fr/l-essentiel/les-recommandations-sur-l-alimentation-l-activite-physique-et-la-sedentarite/aller-vers/aller-vers-une-consommation-de-produits-laitiers-suffisante-mais-limitee
- Voici comment votre tasse de café contribue aux changements climatiques : https://theconversation.com/voici-comment-votre-tasse-de-cafe-contribue-aux-changements-climatiques-197370
- Quel est l’impact carbone du chocolat ? https://www.sami.eco/blog/empreinte-carbone-chocolat
- Le calculateur d’empreinte carbone personnel de référence : nosgestesclimat.fr
- BARBIER C., COUTURIER C., POUROUCHOTTAMIN P., CAYLA J-M, SYLVESTRE M., PHARABOD I., 2019, « L’empreinte énergétique et carbone de l’alimentation en France », Club Ingénierie Prospective Energie et Environnement, Paris, IDDRI, 24p. Janvier 2019, Disponible sous : www.ademe.fr/mediatheque
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